AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
VOUS ETES DES HÉROS (anaztasia) histoire 4239867243
le forum a besoin de vous afin d'amener des petits membres adorables en notre sein.
donc n'hésitez pas à mettre un petit message sur BAZZART mais aussi sur PRD
Le Deal du moment : -26%
Bosch BBS8214 Aspirateur Balai Multifonction sans fil ...
Voir le deal
249.99 €

Partagez
 

 (anaztasia) histoire

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anaztasia Dixon
Anaztasia Dixon
STAFF ▲ i don't have a gentle heart
➙ post-envoyés : 323
➙ à galway depuis le : 07/04/2013
➙ célébrité : Nina Dobrev
➙ pseudo/prénom : Elodie
➙ copyright : (c) darkdreams
➙ multi-comptes : cataleya sullivan
➙ âge : vingt-quatre ans.
➙ statut : célibataire mais encore amoureuse de son ex.
➙ emploi : serveuse au The Blue Note.
➙ adresse : uc.
➙ humeur : lunatique.
➙ envies : manger du chocolat. ▲ que ma vie reprenne là où je l'avais arrêter avant de partir de Galway. ▲ être à nouveau stable.
FLORENT MOTHE✤ LES BLESSURES QUI NE SE VOIENT PAS


(anaztasia) histoire Empty
MessageSujet: (anaztasia) histoire   (anaztasia) histoire EmptyLun 8 Avr - 8:42



Faites confiance à votre instinct.
Il vaut mieux que les erreurs soient les vôtres, plutôt que celles de quelqu'un d'autre.

(anaztasia) histoire Tumblr_mhxx2faORQ1rj6pd9o4_250« La réalité ne peut être passée sous silence, sauf moyennant un prix à payer; et plus on persiste à la passer sous silence, plus le prix à payer devient élevé et terrible. » elle était en face de moi. elle me regardait de ses grands yeux bleus. les quelques rayons de soleil reflétaient dans la blondeur de sa chevelure. rien n'avait de correspondance avec ma chevelure noire et mes yeux marrons. pourquoi j'étais si différente de ma maman ? pourquoi pouvais-je pas avoir ses yeux ou ses cheveux ? l'odeur des cookies ne prend pas le dessus sur ma vision et le stress qui prend possession de chacun de mes membres. les jambes ballantes, mon cœur bat de plus en plus fort. le tic tac de l'horloge me donne encore plus d'inquiétude. les autres jours, je passais les heures avant le repas dans ma chambre à m'inventer des histoires de princesse. à me dire que grandir n'aurait pas que des inconvénients. qu'on peut être adulte et avoir une vie radieuse et heureuse. je regarde ses lèvres, attend que le premier mot sorte de sa bouche. l'impuissance de pouvoir avoir le contrôle, c'est la chose la plus dur. parfois, j'aimerais pouvoir avoir le contrôle de ma vie. parce que même à cinq ans, on peut voir arriver les pires choses et ne pas savoir comment les prendre. je, je. commence-t-elle à prononcer en jouant avec ses doigts sur sa jupe impeccablement mise. aucun fois pas dans ses tenues. dans sa manière de faire. dans sa manière de nous élever. tout est droit. trop droit peut-être. rien n'est parfait. la vie a beau sourire, a beau m'avoir donner un toit, des parents, une famille. ce n'est peut-être qu'un reflet. un triste reflet de la réalité des choses qu'on va me balancer en plein visage. je préfère que ça soit moi qui te le dise, Ana. je sais que ça va pas être facile mais tu es assez forte pour ça. je fais de grands yeux. je baisse la tête meurtrit de savoir qu'il y a quelque chose que je ne sais pas. j'ai cinq ans. seulement, cinq ans et je ne pense pas être capable, d'être assez forte pour entendre quelque chose d'aussi important. comment je sais que c'est important ? il n'y a pas besoin de savoir, il suffit juste de regarder les yeux pétillants au bord des larmes de maman. elle se retient. elle se retient pour ne pas craquer, pour ne pas être faible. comment être forte quand la femme la plus solide que je connais, ne l'est pas et le cache ? je ne peux pas. je ne veux rien entendre. je veux qu'elle me mente et qu'elle attende encore un peu. quelques années. oui, juste quelques années. il y a cinq ans, une demoiselle est venue à l'hôpital. elle avait tout juste seize ans et elle tenait un bébé dans ses bras. elle ne parlait pas un mot d'anglais mais j'ai compris qu'elle voulait que je le prenne. il était magnifique. je pensais qu'il avait besoin de soins seulement la demoiselle est partie me laissant avec ce bébé. je n'ai pas trouvé le courage de le laisser à l'orphelinat alors on l'a adopté. elle s'arrêta dans son histoire prenant sa tasse de thé entre les mains. elle se leva et s'installa sur le canapé à côté de moi. elle avait l'habitude d'être sur son fauteuil. un fauteuil rien qu'à elle dont elle avait fait le design. une grande première de la savoir près de moi. elle posa ses mains sur mes épaules et me bascula légèrement pour que ma tête repose sur ses jambes. toute la tendresse de sa main dans mes cheveux, de la douceur de sa peau contre mon front. j'aimerais pouvoir rester ici pendant de longues années, très longues années et me dire que je ne rentrerais jamais dans le monde adulte. trop difficile. ce bébé, c'était toi, Anaztasia. nous t'avons adopté alors que tu avais à peine une semaine. je sais que c'est difficile de l'entendre mais nous avons appris que ta mère biologique est morte il y a quelques jours. je l'ai reconnu sur une photo dans le journal. tu as le droit de la savoir, tu as le droit d'être là à son enterrement malgré ton âge. je ne sais pas pourquoi mais une unique larme coula le long de ma joue. elle s'étala sur la jupe de maman se perdant sur le tissus. je ne savais pas si j'étais prête à aller à l'enterrement d'une inconnue. parce que cette femme qui m'avait abandonné. je ne la connaissais pas. je lui en voulais aussi, je lui en voulais d'avoir refuser d'être ma maman. je ne disais rien. je ne trouvais pas les mots pour annoncer cette douleur que je pouvais avoir de faire partit de ses enfants qu'on abandonne devant une église ou devant un hôpital. maintenant, je ne savais pas d'où je viens. je ne connais plus mes origines, mes ancêtres... je n'ai pas le même sang que mes parents, que ma sœur et mes deux frères. Tu es toujours ma fille, rien ne va changer. des mots pour apaiser. pour rendre la tâche moins douloureuse, moins pénible. ça ne change rien. la bombe a éclaté. je ne suis pas celle que j'ai toujours cru. cinq ans et je vais déjà devoir me reconstruire. apprendre à être de nouveau moi. accepter que je n'ai pas le même sang et que ce n'est pas une raison pour qu'il ne m'aime pas comme une sœur ou leur fille. je ne veux pas y aller. je ne veux pas. je ne veux pas maman. je la connais pas. serre-moi fort s'il te plait. j'éclate en sanglots. des sanglots incontrôlables qui ne sont que les sentiments que je ressens. les minutes suivants passent sans bruit, juste nous deux sur le canapé du salon avec pour seul bruit le tic tac de l'horloge.


(anaztasia) histoire Tumblr_m9dox5ThEK1r9k3r6o4_250« Aucun être ne peut en sauver un autre. Il faut se sauver soi-même. » dissection d'une grenouille. quatre épingles dans chacune de ses pattes, le ventre mis en évidence pour accueillir le scalpel. cette pauvre grenouille n'a rien demandé pourtant elle est là sur ma table de sciences. ma coéquipière de laboratoire est au bord de l'évanouissement. elle ne supporte d'ouvrir un animal pour l'étudier. je l'ai fait pour le poisson, le rat et nous voici là. je ne crains pas ce genre de choses. j'avais l'habitude de voir mon grand frère le faire dans la cave de la maison. je jouais à l'assistante seulement là, j'avais les rennes. la pièce devient flou. les voix paraissent loin. puis c'est mon corps qui part. je sens le froid du carrelage contre mon dos. je ne vois même pas les élèves se regroupaient ou encore les mains me transportaient à l'infermière. c'est là-bas que je me réveille. l'infermière me regarde avant de grands yeux et j'ai l'impression de remonter dix ans en arrière quand maman m'annonçait que j'avais été adoptée. je souffle. qu'est-ce qu'elle va encore me dire ? la panique s'empare de moi. les marques dans mon dos, sur mes jambes et sur mes bras. elle ne doit pas les voir sinon la sentence sera insupportable. je sais de quoi il est capable. je sais qu'il sera encore plus sévère que la fois où il a appris que je l'avais dis à ma meilleure amie. Ana tu sais que tu es enceinte ? je peux dire que je m'attendais à tout sauf à ça. il y a certaines choses qu'on peut accepter avec beaucoup d'efforts, et certaines choses non. je me suis faite à l'idée que d'être le joujou sexuel de mon père adoptif, mais jamais une seule seconde j'aurais pensé pouvoir tomber enceinte de lui. c'est la pire chose qui puisse arriver. je fais un 'oui' de la tête. je ne reflète pas le mensonge, je garde tout à l'intérieur. je me lève de ce foutu lit, et je me barre de cette foutue salle en sortant mon portable. je tape SOS dans un message que j'envoie directement à Blüe. les toilettes sont mon refuge, mon petit coin de tranquillité quand tout va mal. je fonce directement dans le dernier toilette, je ferme la porte brutalement et je m'effondre. les larmes dégoulinent sur mes joues. j'ai honte de moi. j'ai honte de laisser quelqu'un profiter de moi. j'ai honte de ne pas être capable de le dire à maman, à la police. j'ai honte de tout. Putain, Ana, qu'est-ce qu'il y a ? me demande-t-elle en criant comme un mouton poursuivit par un loup. je n'ai même pas la force de répondre. en même temps, je n'en ai pas besoin. elle ouvre la porte du toilette, reste sur les fesses avant de me prendre dans ses bras. je laisse ma tête tout contre son épaule, laissant le chagrin prendre le dessus. elle me dit sans cesse que je suis beaucoup trop sensible, que j'ai besoin d'être plus dure. elle a raison la faiblesse n'a jamais profité à quiconque. Dis-moi ce qui se passe. je sais qu'avec elle, je ne serais pas jugée, qu'elle m'aidera. seulement, je n'arrive pas à le croire même. je dois prendre une décision maintenant et je la connais déjà. je dois mettre un terme à cette grossesse. je ne peux pas le garder. pour mon bien, pour celui de notre famille. je sèche les larmes avec le revers de ma manche. elle me regarde droit dans les yeux. je prends mon courage à deux mains et je me lance dans le vide. je suis enceinte. mon père m'a mise enceinte. je dois avorter et je ne sais pas si j'en aurais le courage. je vois dans ses yeux de la tristesse. de la peine pour moi. je la comprends. et je sais qu'elle me pousse à le dire, à faire quelque chose pour qu'il arrête de passer des nuits dans mon lit. je ne suis pas assez forte qu'elle. il faut que ça s'arrête, Ana. tu peux pas laisser cet enfoiré profiter de toi de la sorte. c'est ton père. peut-être pas le biologique mais c'est ta famille. si tu fais rien, je le ferais. je ne peux plus te voir dans un état comme celui-ci. tu ne mérites pas ça. tu mérites mieux. je me redresse. je me calle contre le mur, prend ma tête entre mes mains. je pousse mes cheveux à l'arrière. je le sais Blüe mais je n'y arrive pas.

(anaztasia) histoire Tumblr_lznuowkmBK1qm8787o1_250« Pour comprendre le mal-être d'une personne il faut pas nager sur ses larmes il faut essayer de plonger dans son coeur. » je sors de l'hôpital. seule et sans aucune expression sur mon visage. j'aurais pû au bord de l'évanouissement après ce que je venais de faire. j'aurais pû être anéantit. ce n'était pas le cas. je voulais être seule et j'avais bien eu raison. ce n'est pas une partie de plaisir, ce n'est pas joyeux. c'est fini et c'est une bonne chose de faite. je veux effacer tout ça de mon esprit, de mon passé. Blüe voulait être près de moi, me tenir la main. seulement, c'est fini. je n'ai plus envie d'être faible. je n'ai plus envie d'être sensible. cet avortement est mon changement et le début de la nouvelle Ana. plus de naïveté. plus de pauvre petite Ana qui survit difficilement. il suffit d'une journée afin de voir les changements. des mèches roses dans mes cheveux, le langage plus vulgaire. la petite princesse a fait 'pouf' et a disparu dans l'océan de la vie. la musique à fond dans mon casque, je traverse la rue et rejoint Sam. je lui saute au coup et l'embrasse avec passion. ses mains sur mes hanches, il me dévore. je rigole me planquant tout contre lui. allez viens princesse, on va se mettre la tête à l'envers. déclare-t-il avec ce sourire adorable. Sam est le seul qui a tenu tête à mon père. c'est celui qui l'a choppé alors qu'il rentrait du boulot pour lui mettre une dérouiller. depuis mon père ne m'a plus touché. rien. je le remercie d'avoir jouer au prince charmant ce qui n'est pas vraiment son genre. le bad boy de l'école qui passe plus de temps à fumer et à louper les cours qu'à être le gentil élève. ce n'est pas pour autant qu'il est pas intelligent, loin de là. c'est chez Sam qu'on se rend. il y a jamais personne chez lui. sa mère passe son temps au travail et son père est un homme qui ne s'occupe pas de sa famille préférant passer son temps dans un bar. on monte directement dans sa chambre main dans la main. je connais sa chambre par cœur. je passe plus de temps chez lui que chez moi en même temps, je dois dire que mes parents me tapent sur le système à me répétant à quel point, j'ai changé. je me laisse tombé sur son lit regardant le plafond. ça arrive. lançais-je en n'ayant pas perdu de mon sourire. je souris beaucoup plus. je ne pleure plus. Sam prépare une mixture puis me la propose. j'ingurgite la poudre blanche avant de m'essuyer le nez. la drogue, c'est une résurrection. on se rend différent, on revit. on nage dans un monde différent. ce n'est peut-être pas la meilleure chose que je fais mais je me sens moi. je me sens vivante. il ne faut que quelques minutes pour que ça me monte à la tête. il m'embrasse et c'est différent. même la sonnerie de mon portable est totalement particulière. je me mets à rigoler et je reconnais la voix de maman. où est-ce que tu es passé ? le lycée a encore appelé pour dire que tu étais absente. qu'est-ce que ça me soulait d'entendre ses réflexions tous les jours ? tous les jours, c'était la même chose. je fais semblant d'aller en cours en rejoignant Sam devant le lycée puis on se barre tous les deux. je passe moins de temps avec Blüe. avec elle, j'ai aussi le droit à des réflexions sur la façon dont je me comporte. tout le monde me juge sans cesse. quand je suis trop naïve et sensible, j'en prend la gueule. et quand je deviens froide et dure, on me juge aussi. rien ne va avec eux. Sam est là. lui, il est me comprend. ce n'est pas de forts sentiments entre nous mais on passe du bon temps ensemble. on s'amuse, on se prend pas la tête. je ne suis pas de celle qui tombe amoureuse. je ne veux pas en même temps parce que je sais que ça fait mal. j'en ai rien à foutre. ils ont qu'à aller se faire. rigolais-je en entendant maman faire un bruit de surprise. et oui, je ne suis pas sa petite fille chérie qui faisait tout ce qu'elle demandait. c'est fini ce temps-là, bien fini. je raccroche au nez et je me concentre sur Sam. je joue avec lui, l'attirant à moi pour coller son corps contre le mien. je joue à l'ensorceleuse. je le fais chavirer sur le lit et commence à défaire les boutons de sa veste. il passe les mains sous mes vêtements. d'un seul coup, la porte s'ouvre brutalement. une brunette s'avança sans faire attention au peu de vêtements que l'on porte. elle attrape mes vêtements éparpillés sur le sol et m'attrape par le bras. ça suffit les conneries. j'ai pas envie de te regarder te détruire. elle me balance mes vêtements dans les bras et me tire à l'étage inférieur. j'ai déjà une mère et ça me suffit amplement. je n'ai pas besoin d'une deuxième personne pour me donner des ordres. et encore moins ma meilleure amie. je l'adore cependant, je juge que ce n'est pas son rôle de me dire ce que je peux faire et ce que je ne peux pas faire. tu sais, je suis assez grande pour m'occuper de moi toute seule. tu n'es pas ma mère. je me retourne et voit Sam sur le pas de la porte une cigarette entre les lèvres. il a le regard sévère. je sais que c'est terminé avec lui. il ne voudra pas de moi. il ne voudra pas d'une fille qui n'est pas rebelle et qui se laisse donner des ordres. elle aura beau me ramener à la maison, me faire décuver sur un lit, ce n'est pas pour autant que je vais devenir sobre et ne plus consommer de drogues.



Dernière édition par Anaztasia Dixon le Lun 15 Avr - 13:42, édité 29 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anaztasia Dixon
Anaztasia Dixon
STAFF ▲ i don't have a gentle heart
➙ post-envoyés : 323
➙ à galway depuis le : 07/04/2013
➙ célébrité : Nina Dobrev
➙ pseudo/prénom : Elodie
➙ copyright : (c) darkdreams
➙ multi-comptes : cataleya sullivan
➙ âge : vingt-quatre ans.
➙ statut : célibataire mais encore amoureuse de son ex.
➙ emploi : serveuse au The Blue Note.
➙ adresse : uc.
➙ humeur : lunatique.
➙ envies : manger du chocolat. ▲ que ma vie reprenne là où je l'avais arrêter avant de partir de Galway. ▲ être à nouveau stable.
FLORENT MOTHE✤ LES BLESSURES QUI NE SE VOIENT PAS


(anaztasia) histoire Empty
MessageSujet: Re: (anaztasia) histoire   (anaztasia) histoire EmptyLun 8 Avr - 8:57



Il y a toujours dans le monde une personne qui en attend une autre, que ce soit en plein désert ou au cœur des grandes villes. Et quand ces deux personnes se rencontrent, et que leurs regards se croisent, tout le passé et tout le futur sont désormais sans la moindre importance.


(anaztasia) histoire Tumblr_lvzb2lyWqj1qkvc20o1_500« Je veux me réveiller chaque matin ton corps blotti contre le mien. Je veux mon coeur dans tes deux mains pour qu'il batte avec le tien. » dix-huit heures trente-cinq minutes et vingt-deux secondes. je quittais le bâtiment de la FAC. je ne sais pas ce qui m'a pris de me lancer dans des études de littérature. j'aime me plonger dans un bon livre, j'aime ça et je n'ai pas honte de le dire. seulement, je déteste le blabla. je déteste passer des heures à écouter un professeur. et je dois dire qu'aujourd'hui, j'ai une tête encore plus énorme que hier ou avant-hier. il me faut une petite dose. il faut que je laisse ma tête partir dans des contrées fantastiques sur des nuages roses. j'ai l'habitude de les prendre à un jeune homme. c'est facile de le joindre et d'avoir ce que je veux. j'envoie un message pour lui donner un lieu de rencontre. c'est derrière la FAC sur les gradins du stade. en attendant son arrivée, je farfouille dans mon sac à la recherche de quelques billets. il doit bien en avoir un qui traine. je vide carrément mon sac sur un banc mais rien. je n'ai pas d'argent, pas la moindre pièce. je me rappelle que j'ai passé le dernier de portefeuille, il y a trois jours pour cet examen. je ne peux pas finir ma journée dans un état normal. j'en ai besoin. je souffle un bon coup et m'installe sur un des bancs. ce n'est pas grave, je vais trouver un moyen d'en avoir un peu avec les moyens que je pourrais trouver. je le vois arriver. je le reconnais et pourtant, ce n'est que la troisième fois que je le vois. en même temps comment on peut oublier un homme comme lui. c'est un homme magnifique avec un charme fou. je me demande comment il en est arrivé à vendre de la drogue. il me faut une dose.dis-je en le regardant tout en me levant et descendant quelques marches pour être à sa hauteur. les mains dans les poches arrière de mon jeans, il sort un petit paquet blanc. normalement, je devrais lui tendre des billets. il faut que je trouve une solution. et c'est là que ça fait boum dans ma tête. c'est un homme pas besoin de réfléchir à plusieurs pour savoir ce qui pourrait faire qu'il me donne la dose que j'ai besoin. je n'ai pas d'argent mais je peux payer en nature. c'est la première fois que je propose un tel échange. de la drogue contre du sexe. je dois être vraiment folle et être une vraie accro à la drogue pour faire une chose comme celle-là. je n'ai même pas honte d'avoir prononcer ses mots. en même temps, c'est lui. il est beau, il est attirant et avoir une partie de jambes en l'air avec lui, je n'aurais rien contre. je ne sais pas si j'aurais proposé la même chose si j'aurais eu en face de moi, l'autre dealeur à qui j'achetais de la drogue avant Nolaan. il avait tout de l'homme horrible avec des cheveux crasseux, une odeur épouvantable et de la graisse sortant de partout. je rapproche mon corps de celui de Nolaan lui montrant que je suis prête. je veux le faire craquer, je veux cette dose et je mettrais tous les moyens en place pour qu'il me donne. je ne partirais pas sans ça. tu ne t'ennuieras, promis. je peux te faire passer un moment de folie. bon, les seules fois où je l'ai fait, je n'étais pas 'moi-même'. j'étais sous l'effet de l'alcool ou de la drogue. parce que si je le faisais sobre, j'avais l'impression d'être avec mon père adoptif. j'avais l'impression de revivre une autre nuit de cauchemar. alors en allant avec d'autres hommes, je jouais la carte de ne pas être moi-même. je me souviens pas de la moitié de mes parties de jambes en l'air. en même temps, c'est mieux en sachant parfois que j'ai couché avec des hommes pas très fréquentables ou vraiment horribles. c'est le mieux pour mon mental et pour mon état. il ne réagit pas. c'est peut-être pas son genre d'accepter un échange comme ça. surprenant quand on peut avoir une fille aussi facilement. il est peut-être mieux que l'on peut penser en étant pas comme tous les dealers. tiens. il me tend le petit paquet blanc. je souris de l'avoir enfin dans mes mains. bon maintenant, il est temps de rembourser ce que je dois. j'attends qu'il me prenne la main et qu'il m'emmène où il veut qu'on le fasse. rien. il ne veut rien en échange. il me donne ce paquet sans rien demander en retour. je suis sur les fesses et pourtant je lui lance tout de même un : merci. il quitte l'endroit et je reprends ma place sur le banc. j'ouvre le petit paquet et en pose sur mon doigt pour en respirer une ligne. il n'y a aucun aspect encore pourtant je me sens déjà mieux.

(anaztasia) histoire Tumblr_m3yxzlLk2F1rvm9udo1_500« Derrière les larmes, à l'intérieur des mensonges, un millier de couchers de soleil meurent lentement. » des mots de tête. des vomissements. des évanouissements. on ne pouvait pas dire que j'allais très bien. première idée. j'étais enceinte. je n'étais pas prête à l'air. non pas du tout, j'avais besoin d'être plus vieille, prête à m'occuper de quelqu'un. ce n'était pas que j'étais pas vraiment prête cependant je ne peux pas. et le pire, si c'est le cas, c'est de l'annoncer à Nolaan et de prendre une décision avec lui. je ne suis pas aller voir le médecin. je ne voulais l'entendre me dire que j'étais enceinte. trop dur. mais il y a eu cette accident quand j'étais avec Blüe. je me suis évanouie alors qu'on était entrain de faire les magasins. quelques secondes dans les pommes et Blüe a voulu que j'aille passer un examen à l'hôpital. je ne pouvais pas prendre ça à la légère selon elle. elle avait raison. j'ai pensé être enceinte pourtant c'est encore pire que ça. et là, je me dis que j'aurais préféré être enceinte. être enceinte n'est pas une maladie alors que ce que je viens d'apprendre oui. elle est là à me regarder droit dans les yeux. je fais tourner ma tasse de café entre mes mains. elle veut savoir, je ne sais pas comment lui dire. je pose ma main et la sienne vient la prendre. je baisse la tête laissant une larme perlée le long de ma joue. je l'essuie avec mon autre main. Blüe déplace sa chaise et vient se coller à moi pour me prendre dans ses bras. j'ai cru que j'étais enceinte. mais ce n'est pas ça. c'est encore pire. je ne peux pas le dire, B. je n'arrive même pas à croire que ça puisse m'arriver. que je fasse partit de ces gens. je laisse ma tête tomber sur son épaule me laissant complètement aller. je ne l'ai pas fait quand le médecin m'annonçait la nouvelle. j'ai joué la carte que ça me touchait pas et que je m'en foutais. ce n'est pas le cas. même la personne la plus insensible et froide ne peut pas être statique face à ça. une réaction est une manière de lâcher sa douleur. crier et frapper quelque chose, je crois que c'est quelque chose qui me ferait du bien. je ne le peux pas maintenant dans ce café. seulement, je pense que j'aurais besoin de prendre une après-midi seule et faire ce genre de chose. Ana, il faut que tu en parles. il faut que tu le dises même si c'est dur. ça va te faire du bien, ça te libérait un peu d'un poids. surtout que tu vas devoir l'annoncer à Nolaan. elle me sert un peu plus fort la main. elle avait raison le pire serait de le dire à Nolaan. je ne peux pas le faire aujourd'hui, je ne peux pas lui dire une chose comme ça. ça le rendrait malheureux. je ne veux surtout pas la pitié. je ne veux pas qu'on me croit faible et qu'on pense que j'ai besoin d'être retenu à chaque pas. je ne peux pas lui faire ça, je ne veux pas être un poids. elle enleva sa main de la mienne, se tourna et posa ses mains sur mes épaules. elle me secoua légèrement. c'est ton fiancé. vous allez vous marier, avoir des besoins. arrête de dire que tu seras un poids. vous pouvez aller au-delà de ce que tu as. grâce à lui, tu as déjà arrêté la drogue. c'est ensemble que tu pourras guérir. maintenant, dis-moi ce que tu as. elle n'avait pas tord en disant que Nolaan avait été bénéfique dans ma vie. il avait fait sortir le meilleur en moi en me faisant arrêter la drogue, en arrivant à faire battre mon coeur. je suis différente avec lui je suis bien meilleur, je ressemble plus à la Anaztasia d'avant. à celle beaucoup plus gentille avec plus de sentiments et un cœur qui n'est pas de pierre. c'est le seul avec qui je pourrais battre cette maladie, qui pourrait me donner assez de force pour aller au-delà de la maladie, pour arriver à lui mettre un coup pieds au cul pour être guérit. j'ai peur. j'ai peur de ne pas m'en sortir, que ce cancer me tue. je suis trop jeune pour mourir, bien trop jeune. j'ai ... j'ai un cancer. le début de ma phrase fut avec une voix tremblante mais la fin, je l'avais dis plus énervée qu'autre chose. je savais que ce n'était pas de ma faute. je savais que je n'avais rien fait de mal pour avoir ce cancer. ça débarque dans votre vie comme ça sans frapper à la porte, sans demander la permission. mon dieu, Ana. comment tu fais pour être sereine ? je ne suis pas sereine. pas du tout. j'essaye juste de retenir mes larmes pour ne pas les laisser une nouvelle fois se perdre sur mes joues. je ne veux pas dramatiser, je ne veux pas rendre les gens malheureux. c'est assez dur comme ça pour en mettre une autre couche puis une autre. je connais déjà la réaction de mon entourage. je ne suis pas sereine. j'essaye juste de ne pas craquer. je ne veux pas te rendre malheureuse, ni les autres. je dois être forte, forte pour les autres. parfois, ce n'est pas la personne concernée qui se retrouve la plus traumatisée. la plus malheureuse. mais l'entourage qui doit se préparer à perdre une personne qu'ils aiment. je n'ai rien demandé au médecin sur mon état, sur le traitement et tout le reste. je me contente pour l'instant de l'accepter.

(anaztasia) histoire Tumblr_m0w4qgIFlb1qk7u13o1_250« Même si demain tes sentiments s'en vont. Je t'aimerai sans que rien n'ai changé. Même si demain je disparaissais de ton regard. Je t'aimerai sans que rien n'ai changé. » j'ai pris des médicaments en cachette. j'ai passé des heures à l'hôpital à essayer de petites choses pour mon cancer. rien de fort. juste des techniques qui auraient pû m'enlever mon cancer. mais au vue de l'évolution de celui-ci, il n'y avait qu'une chose à faire. la chimiothérapie. qui voulait dire chimiothérapie voulait dire que je devais l'annoncer à Nolaan. je ne pouvais pas, je ne pouvais pas lui annoncer ça surtout que ça faisait plusieurs mois que je mentais, que je faisais ses choses en cachette. le médecin était claire si je ne faisais pas de chimiothérapie, j'allais succomber du cancer. plusieurs jours que je réfléchissais à ce que je voulais faire. la solution s'installa dans ma tête d'elle-même. je ne pouvais pas rester ici, je ne pouvais pas laisser Nolaan souffrir. j'ai cherché des centres dans un endroit anglophone. j'allais faire ma chimiothérapie mais je ne la ferais pas en Irlande, pas à Galway. j'allais partir parce que c'était la chose que je jugeais le mieux pour lui. je mettais inscrite dans un hôpital de New-York pour avoir les soins nécessaires à me guérir en demandant à mon médecin de transférer mon dossier. je n'allais pas aller là-bas seule puisque Blüe avait décidé de m'accompagner ne voulant pas me laisser seule dans cette dure épreuve. je ne voulais pas qu'elle vienne mais Blüe peut être très tête de mule. alors je n'ai pas eu d'autres choix que d'accepter. je ne sais pas combien de temps allait durer les soins. si ça allait marcher, si je serais guérit un jour. on ne peut rien prévoir. Nolaan allait souffrir sur le coup, il allait m'en vouloir, me haïr. seulement, ça ne durera que quelques temps. il reprendra du poil de la bête et trouvera une autre fille pour avoir une vie meilleure sans cancer. ce n'est pas parce que je ne l'aime pas. loin de là. je l'aime plus que tout. j'étais prête à l'épouser, à finir ma vie avec lui. je n'aime pas faire seulement je l'aime tellement que je suis prête à faire ce sacrifice. au moins, j'aurais fait quelque chose de ma vie. j'aurais fait un truc bien. je ne finis mes valises alors que Nolaan est partit au travail depuis une heure. je lui ai dit bonne journée comme d'habitude bien que j'ai profité une dernière fois de pouvoir l'embrasser, de pouvoir le serrer dans mes bras. j'ai respiré son parfum. je me suis imprégné de tout ça. j'ai gardé dans mon esprit son image, tout ce qui fait que je l'aime. il y a tellement de choses. j'ai mis dans mon sac des photos de nous. je n'ai pas pris tous mes vêtements ne pouvant pas tout emmener. j'ai fermé ma valise regardant notre chambre une dernière fois. j'ai fait le même rituel dans chaque pièce, dans chaque partie. puis c'est dans la dernière que j'ai pris un stylo et un bout de papier. je suis désolé, Nolaan. mais je dois partir. je ne peux pas te dire où, ni pourquoi. je m'excuse de le faire. Je t'aime, Anaztasia. quelques mots écrit d'une main tremblante avec des larmes coulant sur mes joues. je ne peux pas être sereine. je ne peux être froide et ne pas pleurer. j'ai envie de vomir mais je me retiens. si je laisse tout ça prendre le dessus, je sais que je ne vais pas partir. que je n'aurais pas le courage de m'en aller, de faire son bonheur. j'entends la porte d'entrée claquer. c'est Blüe qui arrive. je regarde ma montre. notre avion décolle dans deux heures. le temps d'aller à l'aéroport et de s'enregistrer nous serons pile à l'heure. tu es prête Ana ? elle attrape l'une de mes valises et me sourit. je vois dans ses yeux qu'elle est en colère contre moi mais qu'elle sera quand même là. elle a raison. je veux même qu'elle m'engueule, qu'elle me cri dessus. elle en a parfaitement le droit. oui. je le murmure tout doucement. je ferme la porte, pose les clés dans le pot et tourne une dernière fois la tête vers la maison. tu sais que tu peux encore changer d'avis. tu peux rebrousser chemin, Ana. tout dire à Nolaan et te faire soigner ici. je pourrais le faire. je sais que Nolaan serait prêt à me soutenir, à m'aider... elle n'a pas besoin de me le répéter.je sais Blüe. j'aimerais pouvoir le faire mais je l'aime trop pour le faire souffrir et ne pas le laisser heureux. il mérite le bonheur. tout le monde le mérite. et tout le monde peut réussir à l'avoir. je l'avais ce bonheur. je le touchais du bout des doigts. seulement, on me l'a arraché. on me l'a enlevé soudainement. des bas, on peut en avoir. ça arrive tous les jours mais pas des bas comme ça. peut-être que j'ai eu trop de haut, trop de bonheur, que je méritais qu'on me coupe l'herbe sous les pieds. arrête. tu dois arrêté de penser que tu n'as pas le droit au bonheur. tu mérites d'avoir Nolaan dans ta vie et lui te mérite. tu n'as pas le droit de lui faire ça même si c'est pour le protéger. tu vas lui faire plus de mal que de bien. réfléchis encore quelques secondes. je la regarde dans les yeux passant mon revers en-dessous de mes yeux, elle me regarde aussi. je me concentre pour ne pas retomber dans le flot d'une rivière. c'est la meilleure chose. allez on y v a. je rentre dans la voiture et regarde par la fenêtre pour voir mon chez moi disparaitre au fur et à mesure pour devenir plus qu'un petit point. un petit point de rien du tout.




Dernière édition par Anaztasia Dixon le Lun 22 Avr - 15:37, édité 23 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anaztasia Dixon
Anaztasia Dixon
STAFF ▲ i don't have a gentle heart
➙ post-envoyés : 323
➙ à galway depuis le : 07/04/2013
➙ célébrité : Nina Dobrev
➙ pseudo/prénom : Elodie
➙ copyright : (c) darkdreams
➙ multi-comptes : cataleya sullivan
➙ âge : vingt-quatre ans.
➙ statut : célibataire mais encore amoureuse de son ex.
➙ emploi : serveuse au The Blue Note.
➙ adresse : uc.
➙ humeur : lunatique.
➙ envies : manger du chocolat. ▲ que ma vie reprenne là où je l'avais arrêter avant de partir de Galway. ▲ être à nouveau stable.
FLORENT MOTHE✤ LES BLESSURES QUI NE SE VOIENT PAS


(anaztasia) histoire Empty
MessageSujet: Re: (anaztasia) histoire   (anaztasia) histoire EmptyLun 8 Avr - 9:06



Même si le monde se met à tourner à l'envers, si chaque seconde me guette comme si c'était la dernière, même si mes larmes ne pourront jamais oublier, d'une blessure à l'autre rien ne pourra m'arrêter.
(anaztasia) histoire Tumblr_mjoymkApOA1rczfbko2_r1_250« Il y a un plaisir mystérieux dans le fait de détruire. » J'étais assise sur le perron de ma demeure. il sortait de chez lui et me regarda. il se paya le muret mais il dérapa et se retint à la dernière minute au muret qui séparait nos deux maisons. je fis un petit gloussement et il darda un regard noir sur moi. Il devait s'attendre à me voir plier en deux. mais ce ne fut pas le cas. je ne connaissais pas très bien Clyde. je savais juste que c'était mon voisin, qu'il habitait dans sa maison avant que j'arrive. on s'était vu dans un bar et je l'avais envoyé sur les roses alors qu'il essayait de jouer au grand séducteur pensant que je tomberais dans ses filets. on avait pas reparlé depuis. Mes cheveux n'étaient pas peignés, ma peau était affreusement pâle et mes yeux marron reflétaient la dévastation de mon corps et de mon coeur. Clyde en ignorait la cause. et ça sera le cas parce que personne ne doit savoir pour mon cancer. je suis en plein dans ma chimiothérapie. je porte une perruque et je ne vais pas très bien la plupart du temps. cependant, j'essaye tout de même de sortir. ça me permet de penser à autre chose et puis les médecins disent que je vais mieux, que d'ici quelques mois, le cancer pourrait avoir disparu. j'étais dans un état de faiblesse là. j'avais eu besoin de prendre l'air. ma dernière séance datait d'hier mais j'en avais encore les effets non désirés. Pleure pas pour moi. On était pas fait pour être ensemble, c'est tout. plaisanta-t-il, espérant me tirer un petit sourire. Si seulement ça pouvait être à cause de toi... Je ne serais certainement pas dans cet état-là. il passa le portillon et vint se planter en face de moi, toute idée d'abandonner le fait de la conquérir envolée. Ouille. Laisse-moi deviner, tu t'es rendue compte que tout le monde ne t'aimait pas dans le quartier ? fit-il en portant une main à son coeur, mimant d'être blessé par mes paroles. Ma tête me tourna et j'eu envie de vomir. De nouvelles larmes avaient fait leur apparition. D'un geste tendre, il les essuya avec son pouce et me sourit. ça me convient que personne ne m'aime. au moins, je ne suis pas une de ces filles qui se pâment devant le premier bellâtre qui débite de belles paroles ou qui raconte sa vie à la gentille vieille dame qui apporte des cookies de bienvenue. C'est pour ça que tu repousse toutes les personnes qui s'approche de toi à moins de quinze centimètres de toi. Sujet épineux, laisse tomber, d'accords. J'ai plusieurs théories, si elles t'intéressent. Un, tu es attirée par les filles. Je n'ai aucun problème avec ça, d'ailleurs, si un jour tu veux m'inviter, n'hésite pas... Bref, je m'égare. Deux, tu t'es fait briser le cœur par un idiot. trois, tu es une irlandaise qui comprends rien à ce que je raconte. quatre, tu es très malade et tu ne veux blesser personne. j'ouvrais la bouche pour parler avant de la refermer immédiatement. comment il pouvait savoir que j'étais malade. je le cachais tout le temps, je faisais en sorte d'être discrète. mais apparemment, il savait détecter les gens mieux que je le pensais. en même temps, je n'aurais jamais imaginé qu'il puisse être comme ça. Ma mère est morte d'un cancer. je connais les symptômes. je connais un bon remède pour aller mieux. il sortit de sa poche un petit paquet blanc. je connaissais. plus de trois ans que je n'avais pas touché à la drogue. j'avais réussi le sevrage avec Nolaan et j'avais promis de ne pas y toucher. pourtant là, je ne savais pas. je ne savais pas si c'était bon, si c'était mauvais. j'en avais marre de toute cette saleté. d'être nauséeuse, d'avoir mal. je voulais un peu de folie, un peu de joie. je pris la paquet et en prit un peu sur mon doigt pour renifler le tout. quelques minutes et voilà que je planais totalement. je me mis à rire. rire fort. et je connais un autre moyen d'aller mieux. je me levais l'attrapant par son tee-shirt pour l'attirer dans la maison. je le plaquais contre le mur du couloir et l'embrassais fougueusement. quand je suis sous l'effet de la drogue, je ne garde pas le bon chemin. je suis encore amoureuse de Nolaan. et quand je suis cleene, je ne pourrais jamais faire ça. je repris mon souffle et il en profita pour me plaquer à son tour en posant ses mains sur mon corps pour me retirer mon tee-shirt. heureusement les perruques sont costauds et elles tiennent bien sur la tête. qui aurait cru qu'une dévergondée se cachait derrière ce visage. je l'embrassais pour le faire taire et pour continuer ce que nous étions entrain de faire.


(anaztasia) histoire Tumblr_mjp2tfRPYd1r0lxopo5_250« Finalement je réalise que je ne suis rien sans toi. J'ai eu tort, pardonne moi.» après un peu plus d'un an de traitement et de chimiothérapie, j'avais fait enfin disparaitre le cancer de mon corps. il pouvait revenir et je devrais recommencer. je ne voulais pas y penser. je voulais mettre tout ça derrière moi. comme un mauvais cauchemar qu'on peut oublié en ne voulant pas se rendormir avec. j'ai retrouvé mes cheveux. j'ai retrouvé mon teint plus agréable. j'ai repris du poids. je ressemble pratiquement à la fille d'avant bien que j'ai une douleur supplémentaire en moi. je ne sais pas pourquoi je suis ici dans cet aéroport irlandais. deux ans loin de mon pays, deux ans loin de ma famille, loin des personnes que j'aime. pas de nouvelles. je n'ai rien dit, je n'ai rien avoué. j'ai gardé ça pour moi comme si c'était un secret dont j'avais honte. c'est un peu le cas, j'ai honte d'avoir attrapé une saleté. les gens vont m'en vouloir de les avoir quitté. de les avoir abandonné. et je sais que le pire se sera Nolaan. je lui ai laissé lâchement un seul petit mot, lui disant rien de plus que de m'excuse et que je l'aime. il a dû penser que je le quittais pour un autre, que je l'abandonnais parce que j'avais peur de me marier, que j'avais peur de me lancer complètement dans notre vie. ce n'est pas le cas. et mon retour est pour lui. pendant ses deux années loin de lui, je me suis rendu compte qu'il contentait pour moi plus que n'importe qui. je me suis rendu compte que je ne pouvais pas vivre sans lui. une fois que j'ai posé mes affaires dans la petite maison où Blüe et moi avons décidé d'habiter, je pars sur la route. je gars la voiture sur le bord. je sors, regarde s'il y a personne puis je m'allonge sur le goudron. les jambes et les bras écartés, je regarde le ciel en me disant que ça va être encore plus dur que je ne le pensais. mais je dois essayer...



Dernière édition par Anaztasia Dixon le Lun 22 Avr - 15:37, édité 10 fois
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

(anaztasia) histoire Empty
MessageSujet: Re: (anaztasia) histoire   (anaztasia) histoire Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

(anaztasia) histoire

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» (anaztasia) c'est l'histoire de la vie.
» (anaztasia) + Je m'en balance de leurs exigences pépère dans mon rocking chair
» (cataleya) histoire
» CONTEXTE + l'histoire commence ici

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FOLLOW YOUR DESTINY :: Never say never :: fanlovedean-