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 (cataleya) histoire

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Cataleya Sullivan
Cataleya Sullivan
STAFF ▲ i don't have a gentle heart
➙ post-envoyés : 44
➙ à galway depuis le : 14/04/2013
➙ célébrité : emmy rossum
➙ pseudo/prénom : Elodie
➙ multi-comptes : anaztasia dixon
➙ âge : vingt-six ans.
➙ statut : célibataire.
➙ emploi : directrice d'une maison de disque.
➙ adresse : uc.
➙ humeur : joyeuse et pleine de vie.
➙ envies : manger une glace caramel-vanille. ~ de savoir ce que je veux vraiment. ~ que mon label prenne de l'ampleur.
GLORIANA ✤ WILD AT HEART


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MessageSujet: (cataleya) histoire   (cataleya) histoire EmptyDim 21 Avr - 16:23



Chaque histoire n'a qu'une fin, on finit tous par tomber.

Je t'écris des trottoirs de nos villes habillées en Noël,
de quelques nuits d'hiver aux saveurs douces-amères.
Je t'écris de ces soirs de lumières, des yeux émerveillés de cette petite fille au pied d'un grand sapin sur la cinquième avenue

(cataleya) histoire Tumblr_m15bvpXWKl1qcz348o4_250Devant la porte, je n’osais pas entrer. Entrer était comme avouer que tout avait été vrai, que ça c’était réellement passer. Que je n’avais pas rêvé. Pourtant, c’était la réalité. Et ce n’est pas en refusant d’en parler que j’allais abandonner la douleur de ce que j’avais vécu. Personne ne savait. Personne. Je ne pouvais en parler à mon père puisqu'il était partit lâchement après avoir sû que ma mère était enceinte. La porte s’ouvrit sur une jeune femme aux cheveux blonds avec des traits enfantins, un sourire d’ange et une tenue impeccable. Elle était psychologue, et elle était celle qui avait son cabinet le plus loin de la maison. Raison de mon choix. Elle me montra un fauteuil et me dit de m’installer ce que je fis en silence. Elle prit place sur son fauteuil en sortant un calepin et un stylo. Elle attendait que je commence à parler. Seulement, je n’étais plus vraiment sûre de ce que j’allais faire. Car j’avais cette peur qui me disait qu’elle allait me juger, qu’elle allait dire que je l’avais mérité, que c’était de ma faute. « Tout ce que tu me diras, restera dans mon cabinet, Cataleya. Tu n’as rien à craindre. » Quand on vit dans une famille comme la mienne la plupart du temps, on ne dit rien. On cache ce qui se passe à la maison. On fait comme si tout allait bien. Mais moi, j’en avais besoin. J’avais besoin de parler, d’exprimer mon état d’esprit, ma douleur, ma tristesse. Si je ne le faisais pas, j’allais exploser. « J’ai été frappée. Et c’est encore le cas. » les mots étaient sortis. Je plaquais ma main contre ma bouche. Des larmes commencèrent à couler le long de mes joues. C’était la première fois que je le disais haut et fort. La première fois que j’osais le dire. Car oui, j’avais été frappée. Frappée par une femme qui disait être de ma famille, une femme que j’appelais Maman. Une femme que je respectais. Une femme qui m’avait détruit et qui m’avait retiré le peu de confiance en moi. Je n’étais plus qu’une coquille vide qui sonne creux quand on la tapote. Plus rien. vide. Et le pire dans tout ça, c’est qu'elle le faisait encore aujourd’hui alors que je fête mes quinze ans dans deux semaines. « Qu’est-ce que tu ressens par rapport à ça ? Comment te sens-tu ? » Je me rappelle la première fois où ça c’était passé. À l’époque, j’avais cinq ans. Je dormais tranquillement dans mon lit dans une chambre aux couleurs roses et aux étoiles au plafond. La porte s’était ouverte et avait grincé. C'était ma mère complètement soul qui rentrait en vacillant dans ma chambre. Je pensais qu’il venait de me dire bonne nuit comme elle le faisait chaque soir. Mais non. Elle s'était mise à crier me traitant d'incapable, d'idiote. que je n'étais qu'une moins que rien même pas capable de s'occuper d'elle. puis les coups sont arrivés. forts. violents. du sang, des larmes. « Comment je me sens. Vous rigolez, j’espère. Je me sens nulle, idiote. Je me sens lamentable. J’ai l’impression que c’est de ma faute, que je suis la fautive. J’ai l’impression que personne ne veut mon bonheur, que la destruction fait partit de ma vie. J’ai l’impression d’être pas la fille qu’elle désire et qu’en me faisant ça, elle me montre à quel point, je la déçois. » Je me rappelle d’une autre fois. Un soir où j’étais allé dans le quartier avec des amies. J’étais rentré dans la maison en disant au revoir à ma meilleure amie. Ma mère était là assise sur un tabouret. Les yeux livides et rouges, un verre à la main. Elle avait levée les yeux. Descendant de son tabouret pour se planter devant moi. Vacillant, elle posa sa main sur mon épaule. Rien d’extraordinaire à premier abord. Puis elle m'avait gifler violemment. Je me retrouvais au sol. j'avais essayé d'esquiver les coups. Pas assez forte pour ça. Regarde-toi, même pas capable de se défendre, m’avait-elle balancé en me frappant encore alors que j'étais au sol. « Ce n’est pas de ta faute, Cataleya. Tu n’es en aucun cas responsable de l’action de cette femme, de ta mère. Elle a commis quelque chose qu’elle n’aurait pas dû. Tu es la victime. » J’attrapais son verre plein pour venir la cogner en plein visage. A quatorze ans, on est plus la petite fille qui ne fait rien. Le verre éclata me coupant au passage ainsi que ma mère. Cependant, ça ne fit que la rendre plus furieuse. Elle me frappa encore plus fort en attrapant un objet de la cuisine. « Alors pourquoi elle l’a fait ? Pourquoi ça tombe sur moi ? Je ne suis pas de celle qui cherche, celle qui fait des bêtises. Elle est ma mère et elle n’a aucun droit de me faire ça. Elle doit me protéger et pas me rendre malheureuse.» Le reste de ce qu’il s'était passé, fut horrible. Elle me frappa jusqu'à qu'elle n'est plus de force. Je fut à sa merci pendant de longues minutes. Priant un dieu inconnu qu'elle arrête, et qu’elle me laisse tranquille. Des prières idiotes qui ne servaient pas. Me rappeler de ce souvenir me fait mal. Ça me tiraille les trippes et me donne envie de me couper les veines. Les larmes viennent encore à couler. Je sais qu’ici, je peux le faire. Parce qu’une fois chez moi, je devrais tout garder en moi et avoir le droit à encore à une nuit ou une journée où elle me frappera encore. « Tu dois en parler aux autres. Parler à à la police pour qu’ils fassent quelque chose. Ce que tu as subit est la pire des choses ; et tu ne dois pas faire comme si rien ne s’était passé. » C’est bien plus facile à dire qu’à faire. J’ai essayé, j’ai essayé d’en parler à ma meilleure amie. Mais à chaque fois, j’avais la boule au ventre et je me taisais. Je ne veux pas qu’on me voit comme celle qui se fait frappé par sa mère. Je ne veux pas qu’on me montre du doigt comme un animal de cirque « Pour que je sois la menteuse, non jamais. Je ne veux pas qu’on est pitié de moi. Je ne veux pas. Je n’ai pas besoin de cette pitié, cette pitié que je ne veux pas voir dans le regard des gens. » dis-je en m’aidant des accoudoirs pour me redresser. J’essuyais mes yeux du revers ma manche éparpillant par la même occasion mon maquillage. Je venais de le dire à elle, cependant, elle sera la seule à connaître ce secret. Je préfère vivre avec ça plutôt que d’être la pauvre gamine dont la vie est un enfer…

Je t'écris d'un départ, d'une valise oubliée.
Je t'écris d'un lac blanc où ce couple patine.
Je t'écris d'un désert où l'épave d'un bateau se souvient de la mer,
je t'écris d'une terre où des maisons s'écroulent

(cataleya) histoire Tumblr_mkx8poMRYa1r8rkiao4_250J’étais là dans la maison voisine. Sur le canapé de la famille de Noah. Depuis notre rencontre, on était tous les deux devenus inséparables. Dès que nos regards s'étaient croisés, on avait compris qu’on venait de trouver notre sosie, notre autre. Le même sens de l'humour, la même façon de taquiner les gens, de voir la vie, les mêmes blagues pourries, la même façon de penser, le même sens de la fête, la même façon de s’éloigner de l’amour, les mêmes opinions de vie. On était fait pour se rencontrer, c'était sur. Séparés, on était forts. Ensemble, on devenait invincibles. Et puis, naturellement, une espèce d'attirance physique était venue se mêler à tout ça et on avait fini par coucher ensemble et être une sorte de couple. Enfin, si l'on peut dire. On s’embrasse, on dort ensemble et on couche ensemble. « Prouve-le.» Cependant, contrairement, à lui, je n’ai pas cessé d’aller voir ailleurs. De finir dans d'autres lits avec d’autres hommes, de séduire des pauvres types. A l’intérieur, je suis en total combat entre finir avec lui ou continuer à être Cat' comme je sais si bien le faire. Je ne sais pas ce qui est le mieux ; et je n’ai pas envie de vraiment le savoir. Ma mère m’a détruite et je le vois à la façon dont je me détruis moi-même en ne laissant personne m’aimer et en repoussant ceux qui essayent de le faire. Comme si j’avais besoin qu’il me le prouve. Je savais pertinemment qu’entre nous, de son côté, c'était plus qu'une amitié puissante, c’était plus que ça. Bien plus et ça n’aurait pas dû être le cas. Parce qu’au final, il allait souffrir et je ne le voulais pas. Du moins pas à l’intérieur. « J’aurais beau te le prouver tes tonnes de fois, tu feras tout pour détruire ce qu’on a. parce que tu es comme ça. Tu repousses sans cesse le bonheur. Tu as peur. » il avait raison, je ne cherchais pas à qu’il me montre une stupide preuve en m’embrassant ou en me demandant en mariage comme la plupart des hommes auraient fait. Je ne voulais rien de tout ça et surtout pas à mon âge. « Ce n’est pas vrai. Je n’ai peur de rien, ni de personne.» cette peur est constamment présente dans mon corps, dans mon cœur et dans ma tête. Cependant, je ne veux pas la faire voir. Je ne veux plus tomber en larmes comme je l’ai tant de fois fait lorsque je vivais dans un enfer. J’ai trop souffert pour avoir à subir une nouvelle fois tout ça. Je ne veux plus être déçue, je ne veux plus qu’on me quitte et que mon cœur se brise en mille morceaux. Je ne veux plus qu’on me détruise à cause de foutus sentiments. Et je dois merci à ma très chère mère. Parce que sans elle, peut-être que je serais dans les bras de Noah sans avoir à me poser des tonnes de questions, sans réfléchir à la façon dont je peux le rejeter, l’éloigner de moi. je suis sèche, froide et glaciale. Je ne baisse pas le regard. « Alors pourquoi tu passes ton temps à aller voir ailleurs ? » certains boivent, d’autres se droguent. Moi, je passe mon temps à courir de lit en lit. Ça me donne la sensation qu’on s’occupe de moi, qu’on m’aime un petit peu, rien que quelques secondes. J’ai l’impression de servir à quelque chose. Et en même temps, cette infidélité, n’est qu’une autre façon de me détruire. De voir mon corps comme un objet, comme un objet de perversion qui est libre de faire ce qu’il veut. « Parce que j’en ai besoin. Mais ça, tu ne peux pas le comprendre.» Ce besoin n’en est pas vraiment un. Je pourrais certainement m’en passer et passer mon temps à faire autre chose. Mais non, je drague le premier venu à chaque fois et je finis toujours de la même façon… dans son lit. « Explique-moi ! Je peux tout entendre surtout venant de toi. » personne ne savait pour ma mère. Et lui non plus n’était pas au courant. Je ne lui en avais jamais parlé car je savais qu’il mettrait ma façon d’être comme la blessure d’une mère qui vous abuse. Et non, je ne veux toujours pas être la victime. Je ne veux pas qu’il me trouve des excuses pour ce que je lui fais subir. Je ne veux pas qu’il porte un regard de pitié sur moi. Ah ça non. « Je le ferais pas et tu le sais très bien.» fis-je sèchement. En croisant mes bras sur ma poitrine et ne le regardant pas. « Très bien. C’est fini entre toi et moi. Tu entends FINI. Je ne reviendrais pas cette fois, tu entends. Je sais que tu vas le regretter quand je serais avec quelqu’un d’autre ; et j’espère que ce sera le cas. Au moins, tu te rendras compte que tu tiens à moi. » Ces paroles étaient durs en entendre. il n’allait pas par quatre chemins et cette fois, je savais qu’il ne mentait pas. il ne reviendrait pas comme il l’avait fait déjà de nombreuses fois en venant me récupérer chez de pauvres types en fermant les yeux sur ce que j’avais pû faire. Car je savais qu’il était au courant de cette infidélité parce qu’au départ, il faisait la même chose. Mais le temps change souvent les choses. « Éclates-toi, va sauter la première qui te fais les beaux yeux, je m’en fous. » je n'étais pas encore prête à voir le bonheur...



Dernière édition par Cataleya Sullivan le Lun 22 Avr - 13:02, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: (cataleya) histoire   (cataleya) histoire EmptyLun 22 Avr - 10:01



Chaque histoire n'a qu'une fin, on finit tous par tomber.

Je t'écris de Venise, où les amants s'éveillent au son de vieux clochers
Il y neigera peut-être encore cette année
Je t'écris de la mer, au large de Gibraltar le regard vers Tanger

(cataleya) histoire Tumblr_m28hgiQu5P1qbr8cio1_r1_250je sortais de ma chambre avec une simple serviette autours de ma taille. Judah était sur mon lit entrain de s'amuser avec une peluche. je souriais intérieurement cependant je n'en revenais pas encore de mettre encore fait mise à la porte par un autre gars. je sais que je disais ne pas vouloir d'une relation ordinaire, pas de complications, mais ça ne veut pas qu'on peut pas rester un petit peu ensemble pour s'amuser. je fais tombé ma serviette et s'enfile des sous-vêtements. « J'arrive pas à y croire. on a couché ensemble puis il m'a balancé à la porte comme une vieille chaussette. » une fois le tout fait, je me retourne vers Judah. on peut pas dire qu'entre moi et Judah ça date d'hier. trois ans de différence mais on s'entend à merveille. première année de lycée et il me défendait à la cour de récré face à une bande de gros malins pensant gouverner le lycée. depuis, on est inséparable. on a fait des tonnes de choses ensemble. chacun connait le mieux et le pire de l'autre. et puis avec Judah, c'est pas comme si j'avais quelque chose à craindre. les filles, c'est pas son truc. du moins, c'est ce que je pense puisqu'il m'a jamais démontré le contraire. donc je peux déambuler en sous-vêtement ou à moitié nue ça ne va pas l'exciter comme une puce. j'aime notre relation. j'aime cette simplicité. j'aime quand on prend des fous rires juste en nous regardant, j'aime passer des soirées avec lui à critiquer les gens. il est même avec moi lorsqu'on fait les magasins. il doit même avoir meilleur goût que moi. « arrête Cat'. regarde-toi, tu claques des doigts et tu as tous les mecs à tes pieds. » je fouille dans mes affaires à la recherche d'un short en jeans. j'enfile un petit débardeur avec. rien de bien compliqué mais pour la journée, ça me suffit surtout après ce qui vient de m'arriver. je n'ai pas envie de me prendre la tête avec une tenue et être au top. je me laisse tomber à côté de Judah. « Pourquoi vous dites que les femmes sont difficiles, c'est vous la difficulté. vous voulez de la simplicité et après vous n'en voulez plus. c'est à ne plus rien comprendre. » il attrape un coussin et le balança en plein dans mon visage. il se mit à rire. son sourire est contagieux et je ne pus que rire avec lui. j'attrapais l'autre coussin que je lui balançais dessus. je lui grimpais dessus le bloquant pour le battre. il ne fallut qu'un mouvement pour me faire chavirer sur le côté et que les rôles s'inversent. « nous ne sommes pas difficiles, c'est juste que tu n'as pas trouvé le bon. quand ça sera le cas, tu comprendras à quel point, c'est facile. » il n'avait pas tord. pour l'instant, je n'avais pas eu la relation du siècle. je l'avais peut-être durant le lycée quand j'étais avec Noah. mais je n'ai pas eu le courage de rester avec lui et d'être la fille fidèle. j'ai préféré détruire une relation à cause de la peur. mais ce que je ne savais pas, c'est que Judah parlait de quelqu'un de précis. il parlait de lui. parce qu'à aucun moment, il n'a été gay. il a juste omis de me le dire afin de ne pas détruire notre relation. je ne le sais toujours pas mais un jour ou l'autre, il sera obligé de me le dire. il sera bien obligé d'avouer qu'il n'a jamais été indifférent quand je me déshabillais devant lui ne pensant pas qu'il était de ce bord là. « je ne crois pas que ça arrivera un jour. tu me connais je ne suis pas faite pour le sérieux. le mariage. les enfants. ça me donne des frissons. » je vins le chatouille pour le faire me lâcher. et ça marcha. je me faufilais pour me lever du lit. j'avais besoin de m'amuser là et pas à parler de choses sérieuses. relation sérieuse, non merci. je veux profiter de la vie. je veux profiter de ce que j'ai. ce n'est pas à quarante ans que je pourrais profiter de la vie. je savais comment on pouvait faire pour s'amuser. on pouvait sortir en boite de nuit, boire comme des fous, danser comme fous. « tu peux arrêter de parler de choses sérieuses. ce soir, c'est une soirée entre nous. alcool, danse et sexe. » personne ne rentrait seul. personne ne s'ennuierait ou ferait la tête. on va faire des folies jusqu'au bout de la nuit. « tu croyais quoi, j'allais pas te laisser te morfondre sur le canapé avec de la glace. »

Je t'écris d'un baiser, de ce banc de Paris où deux amants s'enlacent dans leur éternité et que rien ni personne ne pourrait déranger.
Je t'écris d'un café, de l'aile d'un avion où nos mémoires s'enlacent dans ton éternité et que rien ni personne ne pourrait m'enlever.

(cataleya) histoire Tumblr_m3biceQWKL1r64b1ro1_500_largeje ne sais pas vraiment ce qui m'a pris. je ne sais pas du tout. je crois que j'ai voulu tenter une nouvelle phase ou plutôt découvrir de nouveaux horizons. je n'étais pas complètement bourré. je savais ce que je faisais. je le savais à l'instant même où elle m'a attiré dans les toilettes des femmes dans cette boite de nuit. mon corps ne répondait plus à rien et encore moins quand ses lèvres se sont retrouvés sur les miennes et qu'elle a posé ses mains sur mes hanches. j'avais le souffle coupé. j'avais le cœur battant la chamade. ce n'était qu'un baiser après tout, un peu de pelotage dans les toilettes. cependant, je n'arrivais pas à me satisfaire de si peu. ça ne devait pas être sa première expérience vu la façon dont elle m'a attiré chez elle, la façon dont elle m'a fait monté sur des montagnes inconnus. on ne connaissait rien l'une de l'autre, même pas nos prénoms. pourtant des regards, une dance et boum ! maintenant ma tête va exploser. je ne sais pas, je ne sais plus où j''en suis vraiment. peut-être que je n'aime pas seulement les hommes. peut-être que je suis des deux bords ou peut-être que c'est seulement avec elle que je peux chavirer du côté des filles. peut-être que j'étais dans un rêve. un rêve érotique et que tout ça n'était rien qu'une envie soudaine. je me réveille doucement, ouvrant les yeux. je regarde autours de moi. ce n'est pas ma chambre. ce n''est pas mon lit, ce n'est pas ma fenêtre. ça ne ressemble à mes gouts. l'endroit ressemble plus à une chambre de princesse. je souris. je me retourne et voit que la blonde est bien à côté de moi. cette blondinette qui arrive à faire des choses bien différentes que ce que j'aurais cru possible. je glisse mes jambes en dehors du lit en cherchant mes affaires. il y en a partout sur le sol. à droite. à gauche. en dessous du lit. près de la porte. partout. je trouve ma culotte que j'enfile en essayant de faire le moins de bruit possible pour ne pas réveiller la belle au bois dormant. un mouvement de trop et je sens les draps qui se tirent en dessous de moi. je me lève pour attraper mon soutien-gorge mais une main se pose sur mon avant bras. c'est elle qui m'attire sur le lit. « tu vas pas partir comme une voleuse. » souria-t-elle en me plaquant contre le lit. elle glisse les mains sur mon corps pour me retirer ma culotte. je rigole. elle n'en a pas eu assez hier. en même temps je ne suis pas contre. ça n'a pas été une catastrophe et j'en redemande avec plaisir. je me mords la lèvre inférieur et elle craque. je pose mes mains sur son visage. « ce n'est pas que je suis contre mais une chose d'abords. je suis Cataleya. » ce n'est pas que je cherche à rendre les choses ordinaires. mais je trouve que c'est encore mieux quand on sait le prénom de la personne avec qui on est entrain de s'envoyer en l'air. surtout que je vais devoir en parler à Judah. lui dire tout ce qui s'est passé. ça va le faire bien rire mais au moins, il sera capable d'éclairer ma lanterne. je ne sais plus vraiment qui je suis. ce que je suis vraiment, quel chemin je prends. seulement, je sais que ce n'est pas maintenant que j'ai envie de me prendre la tête. je n'ai jamais eu à le faire dans ma vie donc ce n'est pas maintenant que ça va commencer. « Faye. ça te suffit, on peut continuer où on en est. » rigola-t-elle en revenant à l'assaut de mes lèvres. Faye ? Faye ? FAYE ! je savais que je connaissais ce prénom. du moins que je l'ai déjà entendu quelque part. cette fille a le même prénom que la sœur de Judah. la sœur que je n'ai jamais rencontré car ils n'ont jamais été en bon terme. je ne sais pas ce qui me faisait le dire. la blondeur. des traits du visage. ou bien des expressions du visage. « tu es la sœur de Judah ?» demandais-je en me mettant sur mes coudes. je ne pouvais pas attendre pour le savoir. si c'était bien la sœur de mon meilleur ami, je n'allais certainement pas lui dire que j'avais couché avec sa petite-soeur. maintenant, je me sentais honteuse. quand Judah n'aime pas quelqu'un, je suis toujours de son côté et là ce n'était pas le cas. il allait m'en vouloir. « Oui. comment tu connais mon frère ? » elle bascula sur le côtéé et remonta le draps sur elle. j'avais touché le mauvais point. « C'est mon meilleur ami.» elle posa sa main sur ma joue. « tu ne dois rien lui dire. toi et moi, ça reste entre nous. »

Je t'écris de la rue où l'on danse et l'on chante
Je t'écris du plumier d'un vieillard solitaire à la chambre oubliée
Je t'écris du souvenir d'un baiser par milliers

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